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Chemin de saint Martin

Itinéraire culturel du Conseil de l’Europe

Depuis 2008, le Centre Culturel Européen Saint Martin de Tours et son Réseau Européen travaillent à l’ouverture de la Via sancti Martini, le chemin de saint Martin, qui relie en Europe les villes liées à l’histoire de saint Martin de Tours ou à son culte : Szombathely en Hongrie (ville de sa naissance), Candes-Saint-Martin (ville de sa mort), Pavie en Italie (ville de son enfance), Tours en France (ville de son épiscopat et de son tombeau), Trèves en Allemagne (ville de sa rencontre avec les empereurs)… 5.000 kilomètres de chemins et de petites routes de campagne et de montagne retracent désormais l’incroyable itinéraire de saint Martin, infatigable voyageur du IVème siècle.

Le chemin de saint Martin

Martin devient une figure universelle de par son geste de charité en découpant avec son épée, la moitié de son manteau, pour l’offrir à un pauvre mourant de froid qu’il croise à Amiens. Dès lors, et cela de son vivant, ce geste sera connu dans l’Europe entière et changera sa destinée. Son parcours, si exceptionnel est à présent accessible grâce au développement en Europe de la Via sancti Martin. Conçu dans une volonté de tourisme culturel durable, le chemin de saint Martin est aussi porteur d’une éthique : le Partage citoyen (évolution de la conscience à l’absolue nécessité de partager au XXIème siècle : l’eau, l’air, la nourriture, les ressources, les savoirs, les cultures, l’accès à l’éducation, au travail, à la santé, au logement…).

Saint Martin

Le souvenir de saint Martin de Tours est inscrit dans la terre de l’Europe. Mais que savons-nous de sa vie, hormis le fameux épisode du manteau partagé avec un mendiant ? Grand voyageur, cet Européen avant l’heure, symbole de la valeur universelle du partage, naquit en 316 en Pannonie, l’actuelle Hongrie, de parents païens. Élevé à Pavie, en Italie, où son père était militaire, il fut enrôlé dans l’armée romaine à quinze ans, et parcourut une grande partie de l’Empire romain d’Occident. En 337, en garnison à Amiens, en Gaule, il partagea la moitié de son manteau pour la donner à un pauvre mourant de froid. Il eut alors la révélation de la foi et se convertit au christianisme. En 356, il quitta l’armée à Worms, en Germanie. Il se mit alors au service de saint Hilaire, évêque de Poitiers, qui le forma. Parti retrouver ses parents en Pannonie, il convertit sa mère. Il s’installa ensuite à Milan, en Italie, pour essayer de retrouver Hilaire, alors en exil. Chassé de Milan, il partit s’isoler pour un temps sur l’île de Gallinaria, sur la côte ligure. Puis, il revint en France pour rejoindre saint Hilaire; sur les conseils de celui-ci, Martin s’installa comme ermite près de Poitiers, et fonda le monastère de Ligugé, premier Monastère d’Occident. Enlevé par les Tourangeaux qui voulaient en faire leur évêque, Martin fut élu évêque de Tours le 4 Juillet 371. Il créa le monastère de Marmoutier, près de Tours, et fonda les premières églises rurales de la Gaule, tout en sillonnant une partie de l’Europe : Allemagne, Luxembourg, Suisse, Espagne… Saint Martin mourut le 8 novembre 397 à Candes-Saint-Martin et fut enterré le 11 novembre à Tours.

Le Centre Culturel Européen Saint Martin de Tours

Le Centre Culturel Européen Saint Martin de Tours a pour objectif de sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine culturel (matériel et immatériel) et naturel, lié à saint Martin de Tours en France, en Europe et dans le monde, son enrichissement, en particulier dans une approche de diffusion et de transmission de la connaissance, pour constituer un véritable projet européen de développement culturel, social, économique, éducatif, scientifique, environnemental… qui permet de rétablir des continuités historiques oubliées, afin de surmonter les distances, les frontières et les incompréhensions et de favoriser l’échange et la rencontre des personnes. Il a également pour mission de sensibiliser les publics et les décideurs à ce patrimoine touristique exceptionnel, de mettre l’accent sur sa valorisation et sa protection, de relier le patrimoine martinien par des voies de tourisme transcontinentales, fondées sur la rencontre avec l’autre, de mettre en place des initiatives et des projets exemplaires et innovants dans les domaines du tourisme culturel et du développement durable; de sensibiliser à la prise de conscience d’une identité et d’une citoyenneté européennes fondées sur la valeur commune du  Partage citoyen.

La Bande verte et citoyenne

Depuis quelques mois, le Centre Culturel Européen Saint Martin de Tours travaille au développement de la Via sancti Martini (le chemin de saint Martin) dans une perspective d’aménagement du territoire et de développement durable. Il s’agit sur une première zone « test » à l’échelle européenne : celle de la Région Centre en France, de déployer le concept d’une Bande verte et citoyenne, le long du chemin, sur 300 km de longueur et 20 km de largeur, de la gare de Chinon (Indre-et-Loire) à la gare d’Argenton-sur-Creuse (Indre), ce qui représente plus de 6000 km2 de superficie. Cette zone d’observation et d’application du tourisme durable, d’intérêt commun, encourage la culture et l’élevage bio, la protection de la bio-diversité et de l’environnement, la préservation de l’eau, l’amélioration de l’air, la rénovation des bâtiments en éco-développement, le développement des modes doux de transport (incitation à arriver et partir par le train), l’augmentation de la part d’énergies renouvelables, la lutte contre la pollution visuelle et sonore, tout cela participant au «slow movement» (ralentir et vivre mieux), valorisant un tourisme lent et de citoyenneté, s’appuyant sur la valeur du Partage citoyen.


Centre Culturel Européen saint Martin de Tours
B.P. 41135-F-37011 Tours cedex 1
contact@saintmartindetours.eu
www.saintmartindetours.eu
www.saintmartindetours.eu/p/bande-verte-et-citoyenne.html